Costume cravate ou bleu de travail ?

Il y a l’être et le paraître. La plupart du temps les missions d’interprétariat se font dans les sièges sociaux des grandes entreprises, dans les bureaux feutrés des PDG, ou bien dans les beaux salons de la République, quand ce n’est pas sur les plateaux de télévision ou bien carrément à la tribune, à côté de l’orateur, au vu et au su de tout le monde.

Il y a des exceptions. Début 2019, par exemple, je me suis trouvé dans une usine dans le Loiret. Et oui, parfois les missions d’interprétariat se déroulent en milieu industriel. C’était le cas cette fois-là alors que j’interprétais pour des ingénieurs étrangers, en train de former des ouvriers français sur l’installation, le réglage et de fonctionnement d’une nouvelle machine dans une fabrique de produits de bois. Ici, l’habillement n’est pas seulement secondaire, il est carrément caché. Entre le casque de protection sur la tête, le gilet réflecteur sur le dos, les chaussures de sécurité sur les pieds et le badge obligatoire qui donne accès à l’atelier, on ne voit même plus les habiles en-dessous de tout cet équipement de protection individuelle ; et ce alors même qu’on ne porte pas le bleu de travail au complet. Dans la chaleur de l’usine, la poussière qui vole, la graisse des machines et l’huile de moteur qui fait tourner les appareils en milieu industriel, un tailleur ou un costume cravate, ce n’est pas la peine. Pas besoin de vous faire un dessin. Mais cette exception prouve la règle. Partout ailleurs, c’est la présentation physique de l’interprète qui fait la première impression à laquelle le client est si sensible.

(suite avec le prochain article)

4 Commentaires sur “Costume cravate ou bleu de travail ?

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